Glycémie élevée, faut-il la traiter ? Dans mon travail habituel, j'entends souvent des patients me poser cette question : "Docteur, ma glycémie était juste un peu élevée avant, dois-je prendre des médicaments ? Je réponds que cela dépend de l'état de la personne, de l'âge, du niveau d'hyperglycémie et des mesures prises pour gérer la glycémie.

1. Tout d'abord, dans un premier temps, je dois déterminer si l'hyperglycémie dont il dit souffrir répond ou non aux critères de diagnostic du diabète.
   

Les critères de diagnostic du diabète sont les suivants :

• 　1. symptômes de diabète sucré avec une concentration de glucose dans le plasma veineux de ≥11,1 mmol/L (200 mg/dl) à tout moment.
  
• 　2, concentration de glucose dans le plasma veineux à jeun ≥ 7,0 mmol/L (126mg/dl).
  
• 3, test de tolérance au glucose (OGTT) : glucose oral 75g après 2 heures de concentration de glucose dans le plasma veineux ≥ 11,1 mmol / L.
  

Le diagnostic de diabète sucré est confirmé si l'un des trois critères est rempli et qu'un nouveau test de l'un des trois critères le jour suivant remplit également les critères.

2. répondre aux critères de diagnostic du diabète, puis examiner le taux de glucose dans le sang pour décider de l'utilisation ou non de médicaments. Nous savons tous que le diabète n'est pas effrayant en soi, mais que ce qui est effrayant, ce sont les complications causées par l'hyperglycémie à long terme.

3) L'objectif thérapeutique, c'est-à-dire le niveau de contrôle de la glycémie, n'est pas exactement le même pour les diabétiques d'âges différents. Par conséquent, chez les jeunes, la glycémie doit être inférieure à 7 mmol/L à jeun et comprise entre 8 et 10 mmol/L 2 heures après les repas. Chez les personnes âgées, sujettes à l'hypoglycémie ou devant survivre pendant une courte période, la glycémie doit être inférieure à 10 mmol/L à jeun et comprise entre 12 et 12 mmol/L 2 heures après les repas.

4) Une seule mesure de la glycémie ne reflète que la glycémie à ce moment-là, vous pouvez choisir l'hémoglobine glyquée pour refléter la glycémie au cours des trois derniers mois, les jeunes, nous exigeons un taux d'hémoglobine glyquée inférieur à 6,5 %, les personnes âgées une hémoglobine glyquée inférieure à 7,0 % ou même à 7,5 % ou moins.

En bref, une glycémie de 10 mmol/L doit être examinée au moment où elle se produit, puis comparée à l'intervalle dans lequel se situe votre objectif glycémique, afin de déterminer s'il s'agit d'une intervention liée au mode de vie ou de la prise d'un médicament hypoglycémiant.

La glycémie est un nutriment essentiel au maintien de nos fonctions physiologiques normales. Lorsque la glycémie dépasse la plage normale, on parle d'hyperglycémie qui, avec le temps, peut causer des dommages à nos tissus et à nos organes et entraîner une série de complications.

Normalement, la glycémie à jeun de notre organisme doit être comprise entre 3,9 et 6,1 mmol/L, et la glycémie postprandiale à deux heures doit être comprise entre 4,4 et 7,8 mmol/L. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure ou égale aux plages normales susmentionnées, elle est considérée comme une hyperglycémie. Lorsque la glycémie à jeun est ≥7,0 mmol/L et/ou la glycémie postprandiale de deux heures ≥11,1 mmol/L et/ou la glycémie aléatoire ≥11,1 mmol/L, il faut envisager la possibilité d'un diabète sucré.

En général, tant que la glycémie dépasse les valeurs normales, nous devrions améliorer activement notre mode de vie, veiller à un régime alimentaire raisonnable et à un exercice physique approprié, tandis que pour les patients diagnostiqués avec un diabète sucré, l'utilisation de médicaments hypoglycémiants est recommandée, et une thérapie de substitution à l'insuline peut être utilisée si nécessaire, afin de stabiliser et de contrôler l'état et de réduire l'apparition de complications.

J'espère que vous avez bien compris que si la glycémie actuelle du sujet n'est pas supérieure à 10 mmol/l, il faut d'abord consulter activement un médecin, si le diabète est évident, il est recommandé d'améliorer activement le mode de vie, si le diagnostic de diabète est établi, il faut utiliser activement des médicaments hypoglycémiants, afin de contrôler la glycémie jusqu'à la norme et de réduire l'apparition de complications.

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Si l'indice de glycémie est inférieur ou égal à 10 mmol / L, le traitement ou non est divisé selon les cas suivants : ①. Si la glycémie à jeun et plusieurs fois sont d'environ 10 (glycémie à jeun normale <7,0 mmol / L), en même temps, l'hémoglobine glyquée anormale, il y a des signes cliniques de diabète (tels que trois plus et un moins, polyurie, polydipsie, polyphagie, perte de poids) fondamentalement peut être diagnostiqué comme le diabète, cette fois la nécessité d'une intervention pharmacologique ; ②. Pour la glycémie postprandiale de deux heures est de 10 mmol / L ou moins (personnes normales <7,8 mmol / L, les patients diabétiques diagnostic initial de la plupart de son postprandial > 11,1 mmol / L), n'a pas répondu aux critères de diagnostic du diabète > 11,1 mmol / L.

Si l'hémoglobine glyquée est normale à jeun, on peut alors diagnostiquer une tolérance anormale au glucose (prédiabète). Si c'est le cas, les patients prédiabétiques n'ont pas besoin de médicaments, mais ils doivent adopter un mode de vie actif, comme la perte de poids, l'exercice physique modéré, le contrôle de l'apport calorique de la nourriture, etc. Dans le cas d'un indicateur de glycémie élevé de 10 mmol/L ou moins, il se peut que le patient soit au bord du diabète. Il est recommandé de consulter le service d'endocrinologie d'un hôpital tertiaire pour obtenir un diagnostic clair et un traitement actif.

Qui doit faire l'objet d'un dépistage du diabète ?

Les lignes directrices nationales actuelles stipulent que les populations adultes présentant un ou plusieurs facteurs de risque de diabète de type 2 doivent faire l'objet d'un dépistage annuel du diabète de type 2. Les facteurs de risque les plus courants sont les suivants : ①. Âge supérieur à 40 ans ; ②. Les personnes en surpoids ou obèses ; ③. Les patients souffrant d'hypertension artérielle ; ④. Les patients présentant un taux élevé de graisse dans le sang ; ⑤. Les personnes qui mènent un mode de vie sédentaire depuis longtemps. (Remarque : il existe 12 facteurs de risque, mais seuls 5 d'entre eux sont énumérés).

Quels exercices peuvent aider à prévenir le diabète chez les personnes atteintes de prédiabète ?

Pour les personnes prédiabétiques, vous pouvez faire les exercices suivants : ①. Exercices aérobiques : course à pied, natation, marche rapide, vélo, etc. ②. Exercices de résistance : comme soulever des haltères. Notez que l'intensité de l'exercice doit être combinée avec votre propre situation.

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Un spécialiste du diabète répond à la question.

Diverses pathologies peuvent conduire à une glycémie de 10 mmol/L, et chaque pathologie nécessite des mesures hypoglycémiantes différentes, qui doivent être analysées au cas par cas.

Tout d'abord, voyons si une glycémie de 10 mmol/L constitue un diabète.

Critères de diagnostic du diabète sucré.

Le diabète est diagnostiqué lorsque la glycémie à jeun dépasse 7,0 mmol/L et la glycémie postprandiale 11,1 mmol/L, lorsque ces deux résultats sont réunis ou lorsque l'un des résultats ci-dessus est réuni, et lorsqu'il y a une combinaison de symptômes tels que la soif, la consommation excessive d'alcool et la perte de poids.

Si un seul résultat est supérieur à la norme, le diagnostic est établi en examinant à nouveau le jour suivant si le résultat est toujours supérieur à la norme.

Le diabète sucré est diagnostiqué par un résultat de test de tolérance au glucose supérieur à 7,0 mmolL à jeun et un résultat de glycémie supérieur à 11,1 mmol/L à tout moment.

Comme vous pouvez le constater, un chiffre isolé ne confirme pas un diagnostic de diabète et ne peut pas être utilisé comme base de traitement.

Quelles sont les autres affections qui peuvent provoquer une augmentation de la glycémie ?

1. Sous stress : l'organisme est affecté par des traumatismes, des accidents cardiovasculaires et cérébrovasculaires, des infections, etc., la glycémie peut être transitoirement élevée, et la glycémie peut revenir à la normale après élimination des facteurs de stress.
   
2. Maladie du foie : une augmentation de la glycémie postprandiale peut survenir en raison d'anomalies dans la synthèse et la libération du glycogène hépatique.
   
3. Maladies endocriniennes : par exemple, le phéochromocytome, l'acromégalie, la maladie de Cushing, l'hyperthyroïdie ou l'hypothyroïdie peuvent tous entraîner une élévation de la glycémie, ce qui se traduit par un diabète secondaire.

Faut-il traiter cette glycémie ?

[ ] Pourles femmes enceintesLe diabète sucré gestationnel est diagnostiqué lorsque la glycémie atteint 10 mmol/L, que ce soit en période préprandiale ou postprandiale, avec ou sans antécédents de diabète sucré.

Toutes nécessitent un traitement et une insulinothérapie.

【】 Âge avancé, patients gravement malades, patients ayant une faible espérance de vieLa glycémie du patient est inférieure ou égale à 10 mmol/L et aucun traitement n'est nécessaire. Le contrôle de la glycémie de ce patient n'est pas trop éloigné, c'est-à-dire qu'un taux de 8, 9 ou 10 est acceptable et qu'il faut se prémunir contre l'hypoglycémie.

[ ]Tous les autres patients dont la glycémie à jeun ne peut être ramenée à moins de 7,0 mmol/L par un régime alimentaire et une thérapie par l'exercice ont besoin d'un traitement médicamenteux.Consultez votre spécialiste hospitalier local pour connaître les médicaments spécifiques. La metformine est le traitement de première intention, mais le régime alimentaire et l'exercice physique doivent être maintenus.

Je suis Dr Sun, suivez Dr Sun sur le sucre pour en savoir plus sur le contrôle du sucre.